Bigdata : le sujet intrigue, intéresse ou inquiète ! Lors de THE BRIDGE, à bord du Queen Mary 2, chefs d’entreprises, responsables marketing, responsables des systèmes d’information, ingénieurs production, tous se savent concernés. Et ils ont participé en nombre aux ateliers, conférences et repas de travail organisés par CIVITEO.
Consommateurs, citoyens, usagers, ils s’interrogent sur l’usage fait de leurs données personnelles. Et veulent comprendre. Quel est le volume de ces données massives ? Comment fonctionnent ces algorithmes, dont on dit qu’ils peuvent supplanter l’homme pour prédire le monde et les comportements humains ? Dont on dit aussi qu’ils peuvent être déloyaux…
Acteurs économiques, ils observent les nouveaux services issus de l’analyse des mégadonnées. Le ciblage des consommateurs, l’anticipation des intentions d’achat, mais aussi la maintenance prédictive, les approvisionnements anticipés, ou encore l’analyse sémantique des retours clients, ou des salariés, concernent-ils tous les secteurs ? Et toutes les entreprises ?
Entre scenarii de science-fiction californiens et innovations réellement accessibles, nous avons tenté de répondre à ces interrogations, et à bien d’autres.
Le Bigdata, sujet protéiforme.
Les dirigeants d’entreprise doivent en comprendre les enjeux, c’était tout l’intérêt des séquences consacrées à la culture de la donnée. Dans l’entreprise, des séminaires, des conférences, des ateliers, permettent de franchir cette première étape, de sensibiliser le management, et de décider (ou non) d’aller plus avant.
Aller plus avant, c’est faire un usage nouveau des données, et souvent aussi un usage de nouvelles données, issues d’un recensement externe ou parfois d’un travail interne riche en surprises. De nombreux collaborateurs sont des producteurs de données (utiles) qui s’ignorent !
Aller plus avant, c’est aussi se poser des questions juridiques, et l’arrivée du nouveau règlement européen sur la protection des données personnelles (applicable dans moins d’un an, dès 2018 !) y incite.
Aller plus avant, c’est encore formaliser une gouvernance, intégrer de nouveaux métiers, définir les limites éthiques que l’on fixe pour forger un cadre de confiance avec ses clients, car leurs données n’auront de valeur que s’ils consentent toujours à les confier.
En un mot dans le monde de demain : avant de devenir une entreprise pilotée par la donnée, il sera essentiel de savoir … piloter la donnée.