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CiviteoBlogInterview – Le guide du Big data 2018-2019
Couverture Guide bigdata 2019

Interview – Le guide du Big data 2018-2019

Publié le 3 décembre 20185 janvier 2019 par Jacques Priol

Cette interview de Jacques Priol a été réalisée par Blandine Laffargue et publiée dans le Guide annuel du Big data. 

Le Big Data est mûr pour les entreprises mais les collectivités commencent tout juste à se l’approprier… pourquoi ce décalage ?
Il y a en effet un décalage de 2 ou 3 ans entre les collectivités et les entreprises pour des raisons à la fois financières et réglementaires. Financières car les coûts du Big Data ont baissé et sont désormais supportables par des acteurs publics. Réglementaires car l’open data a connu une phase d’accélération notamment grâce à la loi Lemaire qui rend obligatoire l’ouverture des données publiques pour l’ensemble des collectivités de plus de 3500 habitants et 50 agents (elle entrera en vigueur en octobre 2018, ndlr).

L’Open Data est donc un des piliers de cette transformation ?
Oui car les données nécessaires aux usages territoriaux (smart city, transports, consommation d’énergie, logements…) sont désormais devenues accessibles, avec d’importants progrès en termes de qualité. Certaines collectivités pionnières (250 au total) n’ont pas attendu la loi Lemaire et ont engagé le mouvement dès le début des années 2010, avec Rennes en tête dès 2010. A l’époque, Etalab était encore embryonnaire. Depuis, des progrès ont été faits en matière d’harmonisation des standards de données et de licences : on est passé de six types de licences à seulement deux.

Quelles sont les données concernées ?
En matière d’énergie, on constate des volumes importants depuis qu’Enedis a été soumis à une obligation d’ouverture de ses données. En matière de transport également, de nombreuses sources sont désormais disponibles (capteurs, données de trafic)… même si Google aimerait imposer ses formats de données – mais il est intéressant de constater que certaines collectivités résistent. Et puis il y a encore beaucoup de champs qui sont en pleine expansion : la protection sociale, la santé…

Quel est l’intérêt des collectivités à ouvrir leurs données ?
Pour elles, il s’agit de répondre à trois grandes préoccupations. La transparence d’abord, soit la capacité à montrer aux citoyens l’usage qu’elles font de l’argent public. Ensuite, le développement économique pour permettre aux entreprises du territoire d’utiliser les données et decréer de nouveaux services : pendant longtemps, on a cru qu’il suffisait d’ouvrir les données pour que les entreprises s’en emparent… désormais on met l’usage au coeur de la démarche et on favorise le dialogue entre entreprises et collectivités. Enfin, il y a la problématique d’efficacité des services publics en interne : être capable d’utiliser ces technologies en interne pour optimiser les organisations publiques et le service au citoyen.

Pourquoi est-il nécessaire d’établir une stratégie de la donnée ?
Parce qu’il y a beaucoup d’acteurs qui captent des données utiles et qui ne les partagent pas, ce qui peut déséquilibrer le service public. Prenez AirBnb : si vous êtes maire d’une commune touristique, vous avez une forte probabilité d’accueillir une recrudescence de touristes l’été et s’ils passent par AirBnb, leurs données de présence vous échappent totalement… ce qui signifie que vous n’êtes pas en mesure de dimensionner le service public en fonction. C’est pour cela que nous accompagnons les collectivités : pour déterminer les données qui seront utiles à leurs services, celles qui doivent être accessibles aux autres, celles qui doivent être complétées par des données externes… Au-delà des outils, c’est vraiment sur la finalité que les collectivités réclament notre conseil.


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Publié dans Blog, La presse en parleÉtiqueté Bigdata, opendata, RGPD, smartcity
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